Vives cicatrices à Pointe-à-la-Croix face aux mesures imposées par le gouvernement Higgs

Le déclenchement des élections provinciales au Nouveau-Brunswick la semaine dernière fait remonter des souvenirs chez le maire de Pointe-à-la-Croix.

La municipalité se souvient des mesures strictes imposées au Québec par le gouvernement de Blaine Higgs lors de la pandémie.  Beaucoup de familles qui habitent des deux côtés de la rivière Restigouche ont été confrontées à la fermeture du pont JC Van Horne.

Interrogé à savoir comment il pouvait qualifier les relations entre sa municipalité et le gouvernement de la province voisine alors que des élections provinciales y ont été déclenchées la semaine dernière, le maire Pascal Bujold affirme que la manière avec laquelle Fredericton a géré les allers et venues a laissé des cicatrices :

Le fait que des résidents de la Gaspésie n’aient pas pu aller au chevet des membres de leur famille qui sont morts dans les hôpitaux du Nouveau-Brunswick pendant la pandémie a aussi suscité beaucoup de grogne.

Cette attitude a aussi semé un doute dans l’esprit de ses concitoyens quant à leurs liens avec l’hôpital de Campbellton, soi-disant leur hôpital de référence :

En ce qui concerne la qualité des soins médicaux actuellement fournis dans les hôpitaux du nord de la province voisine, le maire souhaite le développement des services dans le Restigouche :

C’était Pascal Bujold, maire de Pointe-à-la-Croix.