Une façon de faire brutale

Un enseignant de français trouve brutale la décision de fermer sans prévenir les classes de francisation dans la région.

Le Centre de services scolaire René-Lévesque ne redémarrera pas de nouvelles cohortes après le 18 décembre.

Alain Charpentier est perplexe devant cette décision, d’autant plus que ces classes gérées localement ont connu du succès.  L’enseignant au collégial a été mandaté à l’automne 2022 par le Centre l’Envol pour mettre sur pied une classe à Carleton.  Il réalisait lui-même les tests de classement pour jauger la compétence de chacun, le Centre de services scolaire René-Lévesque procédait à l’admission et Alain Charpentier donnait les cours.  Il déplore la fermeture des classes, malgré le progrès remarquable des élèves, sans offrir de solution de rechange :

Alain Charpentier rappelle que les exigences sont élevées pour permettre aux immigrants d’obtenir la certification d’acceptation du Québec.  Ils doivent atteindre le niveau 7 en français :

L’enseignant de carrière craint de voir Québec se concentrer sur les cours à distance parce qu’il répondait aussi à des demandes de la part de ces citoyens à statut particulier :

Alain Charpentier croit que l’ensemble du dossier manque de vision :

L’enseignant souligne que pour s’intégrer au Québec, les personnes qui immigrent doivent pouvoir parler français.