Un plan à venir pour contrôler les activités nautiques sur la Nouvelle

La Société de restauration et de gestion de la rivière Nouvelle veut se prémunir contre un éventuel développement anarchique des activités de canotage sur le cours d’eau.

            La noyade de Raphaël Bernier sur la rivière, en 2002, a rendu les gestionnaires prudents pour ce type d’activités, mettant au rencart les ambitions qu’avait l’organisme de développer l’offre de location et de guidage en kayak ou en canot.

            Toutefois, rien n’empêcherait quelconque entreprise à devenir fournisseur de ce type de services sur la rivière Nouvelle.  Rien n’empêche tout individu également à se lancer sur le cours d’eau, sans détenir de technique de rame ou de connaissance sur le patron de la rivière.  C’est pourquoi l’organisme travaille sur un Plan directeur des activités récréatives. 

            En plus de vouloir resserrer les mailles du filet pour des raisons de sécurité des usagers, la zec veut que la baignade et le canotage se fassent en harmonie avec les activités de pêche qui gagnent en popularité sur la rivière.  Rémi Lesmerises, directeur de la Zec de la rivière Nouvelle :

            Sans réserve, le directeur estime que le canotage comporte des dangers.  Ce cours d’eau est particulier parce qu’il est sinueux, étroit et parce que l’eau demeure froide même sur de longues périodes de canicules.  Il tente d’ailleurs de décourager cette pratique lorsque des gens se présentent :

            La plongeuse Sylvie Bernier fait paraître ces jours-ci un livre sur le deuil qu’elle a dû surmonter après le décès, sous ses yeux, de son neveu de 5 ans sur la rivière Nouvelle. Son histoire est aussi la trame d’un documentaire qui sera diffusé samedi soir.