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Un pêcheur de hareng demande à Ottawa de reconduire les stocks non-capturés

today7 septembre 2021

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Le pêcheur de Shigawake Jeffrey Vautier réclame la permission de prendre, cette année, les quantités de hareng qui n’ont pas été pris l’an dernier avant la fermeture de la saison.

 

            Selon Jeffrey Vautier, 298 tonnes ont été laissées à l’eau en 2020 par les pêcheurs gaspésiens et du nord du Nouveau-Brunswick.

 

            C’est que Pêches et Océans Canada avait forcé la fermeture avant l’atteinte du quota, pour éviter un dépassement.  Jeffrey Vautier convient que cette quantité résiduelle est une petite fraction du total autorisé des captures, de 6500 tonnes, mais elle représente un revenu d’appoint pour toute la chaîne de travailleurs :

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    Un pêcheur de hareng demande à Ottawa de reconduire les stocks non-capturés solinfo

            Selon les réponses qu’il dit avoir reçues du ministère, le total des captures global a été atteint.  Jeffrey Vautier estime que les stocks pourraient avoir été pêchés par des bateaux du sud des Maritimes, quoiqu’il ne puisse le confirmer. 

 

Le pêcheur fait valoir que si le quota est dépassé une année, il est rabaissé l’année suivante.  Or, il déplore que cette logique ne s’applique pas dans les deux sens :

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            Jeffrey Vautier demande une écoute de la députée sortante et ministre Diane Lebouthillier.  Selon lui, une trentaine de bateaux pourraient profiter d’une décision favorable d’Ottawa.

 

            2 usines gaspésiennes transforment le hareng : Lelièvre, Lelièvre et Lemoignan de Sainte-Thérèse et Poisson salé gaspésien de Grande-Rivière.  Cette espèce est utilisée pour la consommation humaine et pour l’appât.

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