Un bilan relativement stable pour la DPJ

Les signalements à la DPJ pour des mauvais traitements psychologiques sont plus fréquents en Gaspésie qu’ailleurs au Québec.

 

Le vingtième bilan présenté ce matin par la DPJ démontre une diminution de 4,8% des signalements en Gaspésie. 1977 signalements ont été faits en fonction de la Loi sur la protection de la jeunesse et de ce nombre 681 ont été retenus. Les principales causes sont la négligence, les abus physiques et les mauvais traitements psychologiques. En Gaspésie, ces derniers représentent 25% des signalements retenus comparativement à 18% dans le reste de la province. La directrice de la DPJ, Michelle Frenette, s’explique mal cette disparité :

Dans la MRC Bonaventure, Gesgapegiag et Listuguj, le nombre de signalements retenus est en légère baisse. En fait dans la Baie-des-Chaleurs, seule la MRC Avignon voit ses signalements retenus augmenter alors qu’ils passent de 89 à 95.

 

En Gaspésie-les-Îles, 65% des suivis se font dans le milieu familial, 30% en familles d’accueil et le reste sont en centres de réadaptation. Si tous les jeunes placés en famille d’accueil demeurent en Gaspésie, ils peuvent cependant changer de MRC :

La directrice de la DPJ affirme qu’il est difficile à ce moment d’évaluer les effets concrets de la pandémie sur les jeunes, mais certains signent ne trompent pas :

Concernant la loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, 118 jeunes ont reçu des services. De ce nombre, 91 étaient des garçons.