Trop de pouvoir pour le ministre

La présidente du Syndicat des travailleurs de l'éducation de l'Est du Québec dénonce plusieurs aspects de la réforme Drainville.

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a présenté jeudi dernier une réforme du système d’éducation qui, selon plusieurs, concentre trop le pouvoir entre ses mains. Le ministre souhaite notamment pouvoir briser les décisions des centres de services scolaires, être responsable de la nomination et la destitution des directeurs généraux, et avoir son mot à dire sur la formation continue des enseignants.

Plusieurs aspects de la réforme font réagir la présidente du STEEQ Anne Bernier, mais elle affirme d’abord que les besoins en matière de formation varient grandement au sein du personnel enseignant. La formation continue doit être choisie par les enseignants :

La présidente trouve aussi que la réforme est trop centralisatrice. Elle s’inquiète des dérives possibles du pouvoir du ministre d’être en mesure de modifier une décision d’un centre scolaire. Elle affirme que le ministre est trop loin du terrain pour être bien au fait d’une situation particulière :

Le ministre Drainville a assuré que cette mesure en serait une d’exception.

Présentement, ce sont les conseils d’administration des centres scolaires qui nomment la direction générale.