Statistiques Canada défend son modèle

            Statistiques Canada estime valide son modèle de fixation du taux de chômage grâce à son Enquête mensuelle sur la population active.

            Le Mouvement Action chômage accusait l’organisme, cette semaine, d’utiliser des méthodes qui ne reflètent en rien la réalité.

            Selon l’agence gouvernementale, loin de contacter les répondants de l’enquête au hasard, elle utilise un plan d’échantillonnage statistiquement représentatif par stratification, validé par la progression des données obtenues par le recensement et par l’Enquête nationale des ménages.

            Pour Statistiques Canada, le chômage est défini comme la proportion inutilisée de l’offre de main d’œuvre, basée sur l’activité de recherche d’emploi et de la disponibilité à travailler.

            On explique qu’un calcul empirique, basé sur le nombre de prestataires d’assurance-emploi, divisé par la population active d’une région, ne serait pas exhaustif pour calculer le taux de chômage, puisque, par exemple, certains prestataires occupent légalement un emploi.

            De plus, un travailleur saisonnier, prestataire d’assurance emploi et qui ne cherche pas de travail, n’est pas considéré comme un chômeur par l’enquête.

            L’agence gouvernementale effectue son enquête mensuelle auprès de 56 mille ménages au pays, ce qui représente 110 mille observations distinctes.