Sécheresse et pandémie causent des tracas aux producteurs

Les éleveurs d’animaux sont non seulement atteints par le printemps sec, mais aussi par les répercussions de la COVID-19.

            La pandémie a causé un ralentissement dans les abattoirs, en plus des restaurants qui ont dû fermer leur porte, ce qui a entraîné une baisse de la demande pour les viandes de découpe.  En conséquence, les producteurs se retrouvent avec un surplus d’animaux qu’ils tentent d’écouler dans les encans. Toutefois, les prix ne sont pas au rendez-vous. Les producteurs subissent des pertes.

            Par ailleurs, la sécheresse printanière inquiète les éleveurs par rapport au foin. Doris Boissonnault, président du syndicat des producteurs de bovins de la Gaspésie-les Îles, se demande où les éleveurs pourront s’approvisionner cette année. Puisque le problème s’étend à la grandeur du Québec :

            Pour pallier au manque de foin, les producteurs peuvent se tourner vers d’autres plantes fourragères afin de garnir leur pâturage.  L’herbe du Soudan et le mil japonais peuvent donner de bons résultats, mais les conditions climatiques doivent être au rendez-vous :

            Doris Boissonnault admet que les défis sont grands pour les producteurs gaspésiens et qu’ils doivent demeurer optimistes dans les circonstances.