Restants de virus et faux positifs

            Les derniers cas de Covid-19 en Gaspésie ont tous été considérés aussitôt comme inactifs, donc, sans risque de transmission.

 

            Encore une fois hier, la direction régionale de la santé publique a annoncé, à l’intérieur du même rapport, un nouveau cas et une nouvelle guérison, alors qu’il n’y avait déjà pas de cas actif la veille sur le territoire.

 

            Le directeur régional de la santé publique Yv Bonnier-Viger explique cette situation particulière de 2 façons. 

 

            Les personnes, une fois qu’elles sont guéries, peuvent continuer à exprimer des molécules du virus qui donne la Covid, le SRAS-COV-2, pendant plusieurs mois, même parfois jusqu’à 86 jours.  Cette expression peut être sporadique, donc apparaître un jour et non le lendemain.  Le docteur Bonnier-Viger souligne donc que lors du test, par le hasard ou la chance, des restants d’acide nucléique du virus pourraient être captés :

 

            La marge d’erreur est la deuxième possibilité qui explique que les derniers nouveaux cas de Covid-19 dans la région aient été révélés au public le même jour qu’ils aient été annoncés comme étant guéris.  Comme dans tous types de tests, il existe la possibilité que le résultat révélé soit un faux positif.  Ce qui devient plus visible dans des régions comme la Gaspésie où la contamination est faible:

 

            Cette situation peut créer de l’incrédulité chez ceux qui s’intéressent au suivi quotidien et donc, un danger que la cohésion sociale autour des mesures de protection sanitaire se désagrège, convient le directeur de la santé publique. L’important, dit-il, est d’aborder la situation dans sa globalité, soit que les cas sont rares dans la région :

            La Gaspésie-les Îles a cumulé 214 cas jusqu’ici.