Pour la création d’une pêche durable

C’est dans le contexte de la reprise de la pêche au sébaste que les intervenants autochtones de la Gaspésie participent à une mission en Bretagne.

 

L’Association de gestion halieutique autochtone Mi’gmak et Wolastoquey est en France jusqu’au 27 janvier pour découvrir les plus récentes innovations concernant les chaluts.

 

Marie-Hélène Rondeau, coordonnatrice à la recherche, explique que les Premières Nations disposent de permis pour la plupart des pêches, mais la présence de l’AGHAMW en France s’inscrit dans le contexte d’une éventuelle reprise de la pêche au sébaste. Cette pêche est toujours touchée par un moratoire, mais avec la reconstruction spectaculaire des stocks, une ouverture serait envisagée pour 2025.

 

La coordonnatrice explique qu’il faut profiter de l’ouverture de cette pêche pour la rendre durable contrairement à ce qui se faisait dans les années 50 :

 

Marie-Hélène Rondeau ne participa pas aux négociations qui ont lieu concernant le partage historique des quotas de sébaste, mais elle assure que les Premières Nations seront impliquées :

 

La pêche commerciale a été abandonnée à la fin des années 70, mais les stocks sont maintenant estimés à ­­­­­­­­­­­plus de 4,3 millions de tonnes métriques.