Pêche à l’éperlan: prudence sur la mer

Les conditions hivernales extrêmement douces ne permettent pas de pratiquer la pêche à l’éperlan de façon sécuritaire cette année sur la baie.

            Habituellement, cette activité bat son plein à partir du début janvier.  Alors que les pêcheurs commerciaux ont décidé, pour la plupart, de ne pas sortir cette année, quelques cabanes de pêcheurs sportifs ont tout de même fait leur apparition sur la baie des Chaleurs.  

            Le chef pompier de la municipalité d’Escuminac, Renaud Lebreux, invite les pêcheurs à la prudence.  Il explique que les températures douces font en sorte que la glace, même lorsqu’elle est présente, n’est pas solide. Il suffit d’une marée ou d’un bon vent pour que la banquise se détache :

            De plus, la majorité des services incendie ne possèdent pas l’équipement nécessaire pour ce type de sauvetage.  Les sauvetages sont donc souvent effectués à l’aide d’équipement appartenant à des particuliers ou par la Garde-Côtière :

            Le chef du Service incendie de New Richmond, Patrick Boudreau, a confirmé que son service possède effectivement un bateau pour les sauvetages maritimes, mais celui-ci n’est pas conçu pour les sauvetages hivernaux quand la glace est présente.

            À la fin janvier, trois pêcheurs ont été secourus à Maria, à l’Anse Sainte-Hélène, par les pompiers.  Le chef Denis Normandeau confirme qu’une chaloupe aucunement prévue à cet effet a été utilisée.  Il s’agissait d’une embarcation qui sert plutôt à l’entretien des bassins des eaux usées de la municipalité.  À Escuminac, une cabane serait partie au large cette année, mais elle était inoccupée.