L’urgence de Paspébiac évite le risque de fermeture qui plane sur la tête de Trois-Pistoles

Pas question de fermer l’urgence de Paspébiac, ni même de réduire les services comme à Trois-Pistoles, assure le CISSS.

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent propose à Santé Québec un scénario qui prévoit la fermeture de l’urgence de Trois-Pistoles le soir et la nuit dans un objectif d’équilibre budgétaire.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi contre ce projet à Trois-Pistoles.

Du côté du CISSS de la Gaspésie, aucun plan de la sorte n’est envisagé, assure le PDG.  Ni à Paspébiac, ni dans les autres urgences décentralisées.

Martin Pelletier note que l’urgence de Paspébiac dessert 13 mille personnes annuellement comparativement à 17 mille pour l’urgence de Maria.  Le PDG confirme qu’aucune coupure n’est prévue à Paspébiac :

Le président du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est-du-Québec, Pier-Luc Bujold, se réjouit de cette orientation.  Il rappelle que le maintien des petites urgences éloignées des hôpitaux, comme Paspébiac, Murdochville et Grande-Vallée, est souvent une question de survie pour le patient.  Comme à Trois-Pistoles, un scénario impliquant des coupures aux urgences auraient sûrement provoqué une mobilisation de la population :

Il en coûte 2,5 millions annuellement pour opérer l’urgence de Paspébiac.