Microbrasseries: plus facile pour le Québec de vendre en France qu’au Nouveau-Brunswick

L’Association des microbrasseurs du Québec confirme que la circulation des produits alcoolisés est ardue, même quasi impossible, entre les provinces.

L’invitation aux consommateurs à opter pour des produits canadiens plutôt qu’américains a plusieurs fois été répétée, en réaction aux menaces tarifaires de Donald Trump.

Réélu hier soir, le président de l’Association des microbrasseries du Québec est co-propriétaire de Pit Caribou, de l’Anse-à-Beaufils.

Jean-François Nellis signale qu’il est extrêmement difficile de proposer ses produits dans une province autre que le Québec :

Chaque territoire a son propre processus de sélection de produits alcoolisés, ce qui complique l’accès.  Dans certaines juridictions, comme en Ontario et au Nouveau-Brunswick, la société d’état de la province contrôle tout transit de l’alcool :

Le producteur de bière invite les consommateurs à guider leurs achats en regardant l’adresse du siège social qui chapeaute la microbrasserie.  L’Association avance que l’impact des microbrasseries au Québec atteint 800 millions de dollars, une industrie qui embauche 6500 travailleurs.