L’industrie de la pêche frappée par le resserrement des règles d’assurance-emploi

L’industrie de la pêche est frappée de plein fouet par les nouveaux critères d’admissibilité à l’assurance-emploi.

 

Au même titre que les travailleurs de l’industrie touristique, plusieurs ont peine à se qualifier cette année et le nombre de prestations sera insuffisant pour couvrir toute la période d’arrêt.

 

Selon le vice-président chez E. Gagnon et fils, Bill Sheehan, le défi de donner le nombre de semaines pour permettre à ses employés d’éviter le trou noir de l’assurance-emploi n’est pas de tout repos avec la saison de homard qui s’échelonne sur 10 semaines faute de revenus pendant deux mois parfois trois, des employés pourraient être enclins à changer de carrière :

 

L’option de diversifier l’industrie de la transformation en y incorporant le sébaste est envisagée par les acteurs du milieu, mais Bill Sheehan considère que cette approche ne réglera pas le problème à court ou moyen terme :

 

Parmi les revendications du Mouvement Action-Chômage qui seront abordées samedi lors de la manifestation à Grande-Rivière, le nombre d’heures assurables nécessaire sera au menu, ainsi qu’une révision du pourcentage de salaire versé par prestation, commente la coordonnatrice du Mouvement Action-Chômage, Nadia Mongeon :

 

Toujours selon Nadia Mongeon le taux de chômage en Gaspésie ne devrait pas monter de si peu ce qui signifie le statut quo à moins que le ministre ne prenne une autre direction.

 

Ce reportage a été réalisé avec le soutien du Fonds Initiative de journalisme local