Lettre ouverte: L’avenir de la Haute-Gaspésie est menacé

L’avenir de la Haute-Gaspésie est menacé, selon deux résidents qui gèrent une coopérative de plein air.

Antoine Blier et Mélanie Guillemette de la coopérative de plein air RAC sont inquiets devant les multiples reports de Québec à dévoiler sa stratégie sur la protection de l’habitat du caribou.  Ils signent une lettre ouverte dans La Presse aujourd’hui.

L’industrie récréotouristique a besoin de l’accès à l’arrière-pays, aux secteurs alpins, pour poursuivre ses efforts de développement qui doit se faire en alliant la protection des espèces menacées, précisent les deux signataires.

«Nous sommes fatigués d’entendre parler des différentes mesures destinées à soutenir l’entrepreneuriat responsable alors que nous sommes privés de notre gagne-pain depuis 5 ans», déplorent les gestionnaires de la coopérative de plein air.  «Aujourd’hui, nous sommes épuisés.  Nous sommes découragés. Nous ne savons plus à qui nous adresser afin que l’industrie récréotouristique soit reconnue comme le moteur économique de notre région.»

«Doit-on comprendre que le gouvernement provincial souhaite fermer la Gaspésie six mois par année au bénéfice d’autres régions, dont la plupart sont situées à l’extérieur du Québec?» demandent-ils.

Ils parlent d’ailleurs au nom de 78 entreprises et personnes du milieu récréotouristique de la Haute-Gaspésie.