Les étudiants réclament d’être payés pour les heures travaillées en stage obligatoire

Les étudiants collégiaux et universitaires réclament la salarisation des stages.

La semaine dernière, plus de 50 mille étudiants ont manifesté au Québec.  L’Association générale étudiante du campus de Rimouski de l’UQAR a tenu 4 jours de grèves la semaine dernière.

Le responsable des Affaires sociopolitique à l’association, Cayen Tremblay, explique que cette revendication existe depuis plus de 10 ans. L’étudiant affirme que certains stages sont rémunérés à l’aide de bourses ou d’incitatifs financiers, mais il juge ces mesures complètement insuffisantes et inéquitables. Il s’agit d’un principe simple, dit-il, qui signifie payer pour les heures travaillées :

La non salarisation des stages touche davantage les femmes, avance l’association étudiante.  En 2017-2018, 74% des stagiaires au collégial étaient des femmes et 64% l’étaient au niveau universitaire.  De plus, les stages dans les milieux à prédominance masculine dans le privé, comme le génie, sont souvent rémunérés alors que les stages effectués dans le public dans des domaines à prédominance féminine comme le travail social, la santé et l’éducation ne sont pas salariés :

Par ailleurs, la non salarisation des stages peut priver des régions comme la Gaspésie de ressources intéressantes :

La Stratégie Vivre en Gaspésie offre un programme d’aide financière aux étudiants de l’extérieur de la région qui viennent faire leur stage en Gaspésie.