Les crabiers face à l’incertitude des tarifs et des quotas

À quelques semaines de l’ouverture de la pêche, les crabiers font face à beaucoup d’incertitude.

Deux menaces principales planent sur l’industrie.

Primo: l’imposition de tarifs sur les produits canadiens aux États-Unis n’est pas totalement évacuée.  Comme environ 85% du crabe est vendu au pays de l’oncle Sam, c’est ce principalement ce produit marin qui serait la plus touchée.

Le représentant des crabiers de la Gaspésie, Daniel Desbois, affirme suivre la situation avec intérêt.  Pour lui, des tarifs de 25% seraient catastrophiques.  Il serait impossible de refiler l’entièreté de la hausse au consommateur qui abandonne ce produit de luxe quand il devient trop cher.  Le taux de change ne pourra absorber qu’une partie de la hausse :

Et deuxièmement, les crabiers de la zone 12 pourraient subir une baisse de 33% de leur quota, selon les recommandations des scientifiques.  Le quota serait donc de 18 mille tonnes.  Daniel Desbois affirme qu’il s’agit d’une baisse importante qui s’ajoutera à la diminution de 25% en 2024.  Le crabier espère que le prix offert aux pêcheurs viendra compenser cette baisse, mais rien n’est moins sûr avec une hausse des quotas de près de 30% pour les pêcheurs de Terre-Neuve :

C’est le 19 février que le comité consultatif des pêches rencontre les crabiers. Une recommandation sera ensuite faite au MPO.