Le Syndicat des agents de la faune demande le double d’effectif

Le Syndicat des agents de protection de la faune signale que le personnel n’est pas en nombre suffisants pour bien remplir son mandat.

Martin Perreault, le président su Syndicat, déplore la fermeture probable du bureau de Grande-Vallée.

Il affirme que même s’il était inoccupé depuis quelques années, il s’agit d’une nouvelle décroissance des ressources attribuées à la Gaspésie :

Le syndicat dénonce encore le manque d’effectifs.  Le processus d’embauche a repris, convient Martin Perreault, mais le nombre d’agents demeure insuffisant.  En Gaspésie, ces agents sont au nombre d’une vingtaine alors qu’il en faudrait au moins 40, selon le syndicat.  Parfois, une plainte fondée ne peut être traitée, selon lui :

Tout le Québec est en manque d’effectifs avec environ 300 agents.  Pour Martin Perreault, des opérations d’importance médiatisées comme l’opération panache en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent, ne sont que de la poudre aux yeux :

Plus de 240 dossiers d’enquête ont été ouverts et plus de 500 chefs d’accusation ont été déposés à la suite de cette frappe qui s’est déroulée du 13 au 19 octobre 2023.

Le ministère de la Faune affirme par courriel que le nombre d’agents sera accru au cours des prochaines années sans donner plus de précision. Concernant la couverture du territoire de Grande-Vallée, on peu lire que la surveillance s’effectuera en collaboration avec l’ensemble des agents de protection de la faune du district.