Le projet de parc est toujours vivant

Le projet de parc linéaire pour protéger le bassin versant de la rivière Restigouche est toujours en discussion et avancerait lentement, mais surement.

 

En discussion depuis près d’une trentaine d’années, le projet parc linéaire pour protéger la partie la plus fragile du bassin versant de la rivière Restigouche continuerait de progresser. Bien que la pandémie ait ralenti les travaux pour le mettre en place, ceux-ci auraient repris cette année. Le président-directeur général du Conseil de gestion du bassin versant de la Rivière Restigouche, Jean Daniel Savard, affirme à ce sujet avoir participé à deux rencontres en 2022. Un comité consultatif serait d’ailleurs en formation à ce sujet.  

 

 

Ce comité consultatif s’assurerait que tous les intérêts des parties prenantes à ce projet, telles les Premières Nations, les entreprises récréotouristiques, les camps de pêches et la population en général soient bien intégrés à cette approche. Trois options auraient été proposées pour trouver quel serait le niveau de protection et d’implication qu’accepteraient toutes ces parties prenantes.

 

 

Jean Daniel Savard considère que cette approche a plusieurs points positifs non seulement pour la préservation du saumon, mais aussi de divers éléments importants du territoire.

 

 

Ce parc linéaire créerait un cadre législatif qui, dépendamment de la formule choisie, aurait le potentiel d’encadrer les activités faites dans une bande riveraine d’environ 200 mètres sur un territoire allant du pont interprovincial de Matapédia aux tributaires des rivières Kedgwick et Upsalquitch. Ce cadre législatif permettrait une meilleure gestion des utilisations de cette région. Il ouvrirait aussi la porte à une plus grande protection du caractère sauvage des terrains impliqués et a une diminution du nombre d’activités qui pourrait être néfaste à la survie du saumon. Les discussions se poursuivront à l'automne.