Le Groupement forestier Baie-des-Chaleurs réclame la réforme promise du régime forestier

La réforme du régime forestier devra faire plus de place aux régions et à la forêt privée.

C’est ce qu’affirme le directeur du Groupement forestier Baie-des-Chaleurs, Pierre-Luc Desjardins.  Le gouvernement caquiste s’est engagé avant même l’élection de 2018 à réformer la gestion forestière au Québec.

Pierre-Luc Desjardins affirme que cette réforme est attendue, car le régime actuel est peu performant et très centralisé.  L’ingénieur forestier affirme que l’industrie travaille en silo.  Une gestion à plus petite échelle augmenterait l’imputabilité des décideurs, selon lui :

Pierre-Luc Desjardins se réjouit d’entendre la ministre Blanchette Vézina affirmer que les volumes provenant de la forêt privée doivent augmenter. En Gaspésie, la possibilité de récolte en forêt privée s’élève à 700 mille mètres cubes alors que 200 mille mètres cubes sont prélevés.  Le directeur du groupement croit que la forêt privée doit contribuer davantage, mais il rappelle que la ministre a diminué considérablement les budgets d’aménagement :

Selon lui, un recours plus important à la forêt privée limiterait la récolte en terre publique et faciliterait donc la création d’aires protégées :

Pierre-Luc Desjardins croit que le bois doit être mieux transformé en exploitant toutes les parties de l’arbre.