Le Groupe Lebel poursuit sa production sans égard aux menaces

Le Groupe Lebel a adopté la position «business as usual» hier, alors que la menace de nouveaux tarifs qui planaient sur l’industrie étaient entière.

L’entreprise qui détient plusieurs divisions, dont l’usine de sciage et de séchage de bois d’œuvre de Nouvelle, s’est voulue rassurante à l’égard de ses fournisseurs, ses clients et ses employés.

Le directeur Croissance et Innovation chez Groupe Lebel, Pierre-Olivier Morency, a indiqué en début d’après-midi lundi que le plan demeurait de poursuivre les opérations dans l’ensemble de ses usines.

Le bois canadien aurait été frappé de tarifs totaux de 39 % si Donald Trump avait mis sa menace à exécution puisque des droits compensateurs sont déjà en place.  En même temps, fait valoir Pierre-Olivier Morency, les États-Unis ont besoin d’importer pour soutenir la construction résidentielle et commerciale au pays :

Pierre-Olivier Morency est satisfait du soutien de la ministre des Forêts, Maïté Blanchette Vézina face à la menace tarifaire.  L’industrie surveille un autre angle, celui de la possible imposition de tarifs américains sur des produits du bois provenant d’Europe :

Quant à la division de Nouvelle qui donne de l’emploi à 140 travailleurs, elle se place parmi les plus performantes du groupe :

Le Groupe Lebel compte 17 usines au Québec, 2 en Ontario et une au Nouveau-Brunswick, pour un total de 1300 employés.