Le Cégep de la Gaspésie-les Îles soutient son corps professoral pour la liberté académique

Le Cégep de la Gaspésie et des Îles s’en tient à sa déclaration de liberté académique devant les hypersensibles en classe qui critiquent les œuvres à l’étude.

Les professeurs du Cégep de la Gaspésie-les Îles ont laissé entendre leurs craintes, il y a quelques années, alors que la controverse frappait l’Université d’Ottawa lors de l’épisode entourant l’utilisation du mot «nègre» dans une œuvre inscrite au syllabus.

Le directeur des études du Cégep de la Gaspésie et les Îles, Serge Rochon, explique avoir pondu une déclaration de la communauté collégiale, au cours de la dernière année, dans le but justement de soutenir le corps professoral :

Selon Serge Rochon, les professeurs du cégep ne donnent pas dans l’autocensure, ce qui serait un recul considérable pour la jeunesse :

La professeure de littérature à la retraite et autrice de Carleton, Marie-Christine Bernard, a été témoin de l’évolution académique de plusieurs générations et que le poids de l’hypersensibilité ne revient pas seulement aux jeunes, mais à tout l’entourage :

À la lumière de la Commission Cloutier, la définition de liberté académique stipule que l’enseignement et la recherche sont réputés libres, qu’ils ne sont pas restreints en vertu de croyances, de dogmes ou d’influences indues par l’établissement d’enseignement ou par d’autres établissements.