En ondes: Table de nuit | Isabelle Arbour

Information régionale

Le camp Bonaventure veut faire interdire l’exploitation de la berge du Malin

today6 août 2021

Rapide Le Malin Photo: Facebook

Background
share close

Le propriétaire aux titres de la berge du Malin, sur la rivière Bonaventure, s’est adressé aux tribunaux aujourd’hui pour empêcher l’exploitant du site d’accueillir la clientèle.

 

Le Camp Bonaventure soutient que la sécurité est déficiente dans l’eau, alors que canots et baigneurs se partagent le passage dans le rapide.  Il est préoccupé par sa responsabilité civile, advenant un accident.

 

            Le Malin est un endroit prisé par la population locale et par les touristes depuis des décennies.  Toutefois, le demandeur fait valoir que l’achalandage est en croissance.  Selon des chiffres que son avocat a présenté à la cour ce matin, le site a accueilli 11 680 visiteurs en 2019 et 18 600 en 2020.  Il prétend que la fréquentation augmente encore cette année.

           

            Dans une demande introductive d’instance en injonction provisoire déposée en Cour Supérieure, le Camp Bonaventure demande au juge d’interdire l’entreprise Le Malin de la rivière Bonaventure, de Michel Bourdages, d’exploiter la berge en accueillant le public.  Le Camp Bonaventure note qu’il n’est pas sur sa propriété.

 

            En défense, le Malin de la rivière Bonaventure dit entretenir le site en exclusivité depuis plus de 10 ans.  Il soutient d’ailleurs en être propriétaire par prescription acquisitive dans le secteur de la bande de rivage où il intervient et souhaite devenir propriétaire aux titres.  L’avocat du défendeur affirme que la plage est surveillée et qu’il est au clair avec l’assureur quant à l’interaction qui existe entre baigneurs et canoteurs.  

 

            Si la cour se rend à ses arguments, le camp Bonaventure installera des clôtures et embauchera des agents de sécurité pour interdire l’accès jusqu’à ce que la réglementation soit respectée en limitant le nombre de personnes et en ayant des sauveteurs. 

 

Sur la poursuite des activités à court terme, le juge Benoit Moulin a annoncé qu’il rendra sa décision «incessamment»

 

Sur le fond, il veut aussi que la situation des parties soit clarifiée avant la prochaine saison estivale.  Une date d’audience sera fixée pour l’automne.

Partager