L’APTS dénonce les listes d’attente pour voir un psychologue

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux craint les conséquences de la diminution des services publics dédiés aux personnes en détresse psychologique.

Le syndicat soutient que le temps d’attente s’allonge, un effet des compressions amorcées dans ce secteur, dit-il, depuis 2012.

L’APTS avance que depuis 5 ans, la Baie-des-Chaleurs a perdu 1 poste et demi en services psychologiques au sein du réseau public et 3 postes sont disparus dans la Côte-de-Gaspé.

L’Alliance soutient que la liste d’attente compte 140 patients adultes qui ont des idées suicidaires, des problèmes d’anxiété majeurs, entre autres, en ce moment dans la Côte-de-Gaspé. Le CISSS soutient qu’ils sont plutôt 90 à attendre après un spécialiste sur la pointe de la péninsule et 80 dans la Baie-des Chaleurs.

La porte-parole syndicale, Guylaine Michel, soutient que, partout sur le territoire, les patients doivent recourir de plus en plus à des services psychologiques en cabinets privés, ce qui dénature le système de santé universel que s’est donné le pays. Or, dit Guylaine Michel, se produit dans les soins psychologiques ce qui se produit déjà en physiothérapie :

L’APTS croit que le Centre intégré fait un mauvais choix et est en train d’épuiser ses équipes, ajoute Guylaine Michel :

De son côté, Connie Jacques du Centre intégré, spécifie que ces personnes en attente ne sont pas nécessairement laissées à eux même pendant ce délai :