L’accès à l’assurance-emploi plus difficile cette année

Les nouveaux critères d’admissibilité à l’assurance-emploi rendent la vie difficile aux employés de la SÉPAQ.

 

En Gaspésie, ils doivent maintenant travailler 630 heures afin d’avoir accès à des prestations de chômage.  Et le nombre de prestations risque de les laisser sans revenu au printemps, avant la prochaine saison.

 

Ce total est difficilement atteignable en tenant compte de la courte durée d’opération des établissements touristiques, déclare la présidente régionale du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, Céline Bonneau :

 

La SÉPAQ compte plusieurs établissements en Gaspésie.  Les employés du Parc de Miguasha, du Parc de la Gaspésie, de l’Île Bonaventure et du Rocher-Percé, de la réserve faunique de Port-Daniel et de la réserve faunique des Chic-Chocs sont directement touchés cette année par les modifications apportées par Ottawa.

 

Malgré leur désir ardent de demeurer à l’emploi de la SÉPAQ, plusieurs employés se voient obligés de revoir leurs plans d’avenir, selon Céline Bonneau :

 

Selon la coordonnatrice du mouvement Action chômage, Nadia Mongeon, le nouveau ministre de l’Emploi, Randy Boissonnault manque de connaissance des enjeux dans l’est du Pays.  Un frein énorme, dit-elle, à de possibles avancés :

 

Le mouvement Action chômage sera à la tête d’une manifestation, samedi, à Grande-Rivière.

Ce reportage a été réalisé avec le soutien du Fonds Initiative de journalisme local