La réforme du PEQ aurait eu des impacts importants au Cégep de la Gaspésie

La grogne du milieu des affaires et de l’éducation a finalement eu raison de la réforme de l’immigration du ministre Jolin-Barrette.

            Le Cégep de la Gaspésie-les Îles avait joint sa voix, vendredi, au tollé général de la semaine dernière puisque les imperfections du Programme expérience Québec aurait touché 7 programmes d’études si Québec avait persisté dans ses intentions de le modifier.  Le cégep compte 110 étudiants étrangers dont l’essentiel se trouve au campus de Gaspé.  10 étudient au campus de Grande-Rivière.

            La directrice du cégep, Yolaine Arseneau, notait vendredi que l’impact à prévoir était énorme puisque le gouvernement ne souhaitait reconnaître que 218 domaines de formation dans lesquels les étudiants étrangers auraient pu bénéficier d’une accélération dans l’obtention d’une certification pour résider au Québec :

            Dans le programme de foresterie, 40 des 50 étudiants sont étrangers mais la réforme Jolin-Barrette ne reconnaissait pas les besoins en main d’œuvre dans ce domaine en Gaspésie. Un non-sens, ajoutait Yolaine Arseneau :

            La directrice répétait vendredi que le recrutement sur la scène internationale est primordial pour le maintien de petites cohortes en région :  

            Le Cégep de la Gaspésie et des îles réclamait donc que le gouvernement revienne sur sa décision de modifier le PEQ, ce qui est chose faite.  L’opposition demande maintenant au premier ministre de retirer à Simon Jolin-Barrette le dossier de l’immigration, qui a donné une mauvaise image du Québec à l’étranger.