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La ministre fédérale des Affaires étrangères se montre peu confiante

today13 juin 2017

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Selon la ministre fédérale des Affaires étrangères Chrystia Freeland, la dispute canado-américaine sur le bois d’oeuvre n’est pas près de se terminer.

Après avoir pris la parole à la 23e Conférence de Montréal, lundi, Chrystia Freeland a dressé un bilan peu reluisant des négociations entre les deux pays.

Selon la ministre «les positions des deux pays sont toujours très éloignées». Mais, elle a affirmé que de maintenir le dialogue est toujours une bonne chose, en point de presse, avant de rencontrer des membres de l’industrie forestière.

Ces commentaires de la ministre, qui surviennent près de deux mois après l’imposition de taxes frontalières sur les exportations canadiennes de bois d’oeuvre, semblent dissiper les espoirs d’un règlement rapide.

Plus tôt ce mois-ci, au cours d’une entrevue avec La Presse canadienne, l’ex-ambassadeur canadien aux États-Unis, Raymond Chrétien, avait estimé qu’il n’était pas impossible que la dispute canado-américaine sur le bois d’oeuvre se règle avant que ne s’amorce la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain à la mi-août.

Raymond Chrétien, le représentant du Québec dans le dossier du bois d’oeuvre, avait également estimé que le plan d’aide fédéral de 900 millions $ destiné à l’industrie forestière n’allait pas envenimer les négociations entre Ottawa et Washington.

Néanmoins, la ministre des Affaires étrangères a estimé qu’il était toujours possible d’en venir à une entente, soulignant que l’économie américaine avait besoin du bois d’oeuvre canadien.

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