La direction d’Exploitation Jaffa s’explique à Saint-Alphonse

C’est un retard dans l’installation de la ligne de tri d’Exploitation Jaffa qui explique la présence d’un amoncellement de 8 mille tonnes de débris de construction sur le site.

Rappelons qu’un feu s’est déclaré jeudi dernier dans l’amoncellement de matériaux entreposés à Saint-Alphonse. Suite à cet incendie, la directrice de l’entreprise, Magalie Pouliot, a participé au conseil municipal de l’endroit pour répondre aux nombreuses questions des citoyens. Ils étaient une quarantaine à s’être déplacés. La directrice a expliqué que le projet a pour objectif, entre autres, de valoriser les débris de construction, le bois et le gypse, afin d’en faire de l’agrégat à ciment. Pour ce faire, l’entreprise s’approvisionne principalement dans les parcs à conteneurs des municipalités. Présentement, la quantité de matières entreposées est de 8 mille tonnes ce qui respecte les autorisations gouvernementales. Le projet d’exploitation Jaffa comprend une ligne de tri qui devait éviter que des déchets et autres matières se retrouvent entreposés, mais ce projet a pris du retard en raison des délais de décontamination, des délais pour obtenir les autorisations gouvernementales, en raison des études de marché et de développement de produits et de la COVID. À l’origine, cette ligne aurait dû être fonctionnelle à l’été 2022. C’est en partie en raison de ce retard que l’amoncellement était composé à 25% de déchets et qu’il a atteint une telle grosseur. Avec une ligne de tri fonctionnelle, d’une capacité de traitement de 15 tonnes à l’heure, la quantité de matières entreposée serait d’environ 3 tonnes pour un arrivage annuel de 8 mille. Magalie Pouliot explique que la construction de cette ligne de tri commence cet automne :

À court terme, des équipements permettront un meilleur tri manuel sur le site.

Toujours dans le but d’éviter un incendie, les îlots d’amoncellements seront modifiés et toute la mise aux normes du protocole incendie fait partie du projet :

Magalie Pouliot a aussi affirmé comprendre qu’une fois sur son site, les débris sont sa responsabilité, mais la population a aussi son rôle à jouer. Elle déplore le manque d’infrastructures sur le territoire :