La députée de Gaspé demande à la CAQ de cesser les euphémismes

La députée de Gaspé, Méganne Perry Mélançon, juge qu’il existe bel et bien une crise de logement au Québec.

 

Il estime qu’il est irresponsable et insensible de le nier comme le fait le gouvernement de la CAQ.

 

Méganne Perry Mélançon a exprimé son mécontentement après l’annonce de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, sur les 4,1 millions de dollars octroyés pour soutenir le développement des régions.

 

Ce développement-là sera vain s’il n’y a pas de logements pour accueillir tous ces gens qui souhaitent s’installer en Gaspésie, dit-elle.  Elle trouve qu’il est absurde de s’obstiner sur les mots entre «crise du logement» et «pénurie de logements» en usant d’euphémisme de la sorte.  Pour elle, il existe véritablement une crise du logement qui affecte autant les étudiants, travailleurs et personnes en situation de vulnérabilité :

De plus, elle estime que cette subvention n’est pas une action suffisante pour la CAQ qui se qualifie d’un parti pour les régions.  Pour honorer ce titre, il faudrait que le gouvernement de François Legault respecte sa promesse de déplacer 5000 postes de fonctionnaires provinciaux dans les régions sur 10 ans dans l’objectif de décentraliser des postes du secteur public vers les régions. Présentement, Québec en compte le plus, talonné de près par Montréal.  Pour l’instant, seul 300 ont déménagé dont environ 40 en Gaspésie, un maigre nombre selon la députée :

C’était Méganne Perry Mélançon qui est députée du Parti Québécois dans la circonscription de Gaspé.