La décision de bannir les arômes de vapotage est applaudie et dénoncée

L’interdiction de vente de produits de vapotage contenant une saveur fruitée ne fait pas l’unanimité.

 

C’est le cas de l’agente de planification, de programmation et de recherche volets substances-psychoactives, surdoses et lutte au tabagisme à la Direction de la Santé publique, Sophie Arseneault.

 

Selon elle, l’attractivité des produits et les arômes donnent l’impression de sécurité et de plaisir aux jeunes consommateurs, ce qui peut avoir pour effet parfois de diminuer les risques attribués à l’usage de la nicotine :

 

La Direction de la Santé publique anticipe certaines difficultés à composer avec les symptômes de sevrage chez les consommateurs québécois.  Pour les aider à traverser les désagréments, des ressources seront à leurs dispositions:

 

Cependant, cette nouvelle interdiction ne fait pas l’unanimité.  La porte-parole de la Coalition des droits des vapoteurs, Valérie Gallant, craint que cette loi ne règle pas le problème, bien au contraire :

 

Le Québec est la sixième autorité du pays à aller de l’avant avec cette mesure mise sur pied, selon le ministère de la santé, pour protéger les jeunes.

 

Ce reportage a été réalisé avec le soutien du Fonds Initiative de journalisme local