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La fermeture des classes de francisation dans la Baie-des-Chaleurs est vue comme un recul dans la région

today6 novembre 2024

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La fermeture des classes de francisation du centre de services scolaire attriste et inquiète les prestataires de services.

 

Tatyana Ovadenko, Ukrainienne déménagée à Maria en 2022 avec sa famille, ne parlait pas un mot français à son arrivée.  Elle a fait partie, dès janvier 2023, de la première cohorte d’élèves en francisation qui a été formée par le Centre l’Envol à Carleton.

 

Elle a étudié le français pendant 6 mois, 4 jours par semaine en conciliant ses cours avec son travail.  Tatyana Ovadenko travaille à la résidence Lady Maria de Maria mais souhaiterait améliorer ses connaissances pour se former et accéder à un autre emploi :

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    La fermeture des classes de francisation dans la Baie-des-Chaleurs est vue comme un recul dans la région julie

 

Elle ne croit pas qu’apprendre le français en ligne générera d’aussi bons résultats qu’en personne.  Les cours à distance favorisent presque exclusivement la conversation alors que les notions de grammaire sont peu abordées, indique Tatyana Ovadenko :

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Au Comittee for anglophone social action à New Carlisle, l’arrêt des cohortes préoccupe aussi le directeur général, Allan Richards.  Il rappelle que ce service attirait aussi des Gaspésiens d’origine, de langue anglaise qui veulent parfaire leur français pour obtenir davantage d’opportunités de travail :

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Allan Richards prévoit que les organismes comme le sien, ou d’autres instances, vont devoir palier à ce recul.  Il trouve en quelque sorte insensé que Québec s’attende à un niveau élevé de français de la part des personnes immigrantes tout en abandonnant de tels services dans les régions.

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