Des stations-services de Nouvelle et Saint-Omer craignent une plus forte compétition sur le prix du carburant si Québec acquiesce à la demande des maires

Les stations-service de Nouvelle et de Saint-Omer s’inquiètent de voir Québec aider de façon plus substantielle les stations-services de Pointe-à-la-Croix et des environs.

La MRC d’Avignon a demandé, mercredi, une intervention d’urgence du gouvernement.

Depuis le premier avril, l’essence au Nouveau-Brunswick est vendue 17 à 20 cents moins cher qu’au Québec.

En appui aux essenceries situées dans un rayon de 20 kilomètres de la province voisine, la MRC d’Avignon a réclamé que Québec réajuste ses taux, pour les faire passer d’un maximum de 8 cents le litre à 20 cents le litre de Pointe-à-la-Garde à Matapédia.

À Nouvelle, les compensations sont inexistantes. Or, selon Nicolas Johnson, le propriétaire du dépanneur et station-services le Pharillon 2000, la mesure proposée par la MRC rapprocherait le problème de son commerce :

Même son de cloche au dépanneur Tony et Donald de Saint-Omer.  La co-propriétaire Véronique Girard observe déjà que les consommateurs n’hésitent pas à assumer la distance pour faire le plein à moins cher.  Un écart plus important plus près encore ne fera qu’accentuer les pertes :

Les deux commerçants voient poindre des fuites commerciales plus importantes.  Selon eux, une baisse de prix sur l’essence dans le secteur ouest de la Baie-des-Chaleurs risque de devenir un incitatif pour les consommateurs plus à l’est qui poursuivront ensuite à Campbellton réaliser des emplettes.