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En ondes: Né du bon côté | David Jalbert
Information régionale
today29 août 2022
Jean-François Blais
David Guy a reconnu avoir fait subir à sa conjointe, tout au long de leur union de 17 ans, des sévices graves et répétés.
L’homme de Maria a écopé le 12 août d’une peine d’emprisonnement de 4 ans. Il sortira dans moins de 22 mois, le temps passé en prison avant la sentence comptant pour 1 fois et demie. Jean-François Blais témoigne que sa cousine ne s’est pas sentie en sécurité à l’écoute du prononcé de la sentence, basée sur une suggestion commune des parties :
Des questions face au sort de David Guy solinfo
En ce qui a trait aux conditions qu’il devra respecter, David Guy ne pourra posséder d’armes pour une période de 10 ans. Il ne pourra s’installer au Québec pour une durée de 3 ans à la sortie de prison :
Des questions face au sort de David Guy solinfo
La gravité des chefs a été réduite et ceux qui ne touchaient pas la plaignante principale sont tombés. La famille craint pour la sécurité des proches maintenant que l’ex-conjointe de David Guy est décédée :
Des questions face au sort de David Guy solinfo
Jean-François Blais estime que l’histoire se répète au Québec, cas après cas de violence conjugale :
Des questions face au sort de David Guy solinfo
La famille déplore que l’imposition d’un bracelet anti-rapprochement n’ait pas été prévu.
L'explique de la Direction des poursuites criminelles et pénales
Le ministère public souhaitait éviter à la plaignante de témoigner à la cour et il souhaitait avoir accès à la probation maximale prévue par le code.
Représentant la direction des poursuites criminelles et pénales à la fin du processus, Me Maxime Rocheville-Paradis explique aussi que la suggestion commune de 4 ans de détention permettait d’empêcher l’agresseur de s’installer au Québec pendant 3 ans :
Des questions face au sort de David Guy solinfo
Aussi, Me Rocheville-Paradis souhaitait que la proposition améliore les chances que l’accusé plaide coupable, avec le verdict qui viendrait avec.
Puis, surtout, le DPCP privilégiait l’idée d’éviter à la victime, alors plaignante, de témoigner dans un procès, même si l'ex-conjointe de David Guy n'en a jamais fait la demande :
Des questions face au sort de David Guy solinfo
Quant à l’imposition du bracelet anti-rapprochement à la sortie de la détention, le ministère soutient qu’il n’était pas en mesure de le réclamer :
Des questions face au sort de David Guy solinfo
Le représentant du ministère public soutient que couvrir une période de 7 ans, soit 4 ans de détention et 3 ans de probation, a été l’élément majeur qui a mené à la suggestion commune.
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