Déjà trois ans de guerre en Ukraine

Une Ukrainienne vivant à Hopetown s’inquiète du sort réserver à son pays natal après trois ans de guerre.

Olena Kulik, qui vit au Canada depuis 28 ans, se désole de voir l’état dans lequel son pays natal se trouve après trois ans de guerre sans relâche avec la Russie.

L’Ukraine a toujours compté sur un appui indéfectible de la part de la communauté internationale, du moins une grande majorité qui s’insurge devant la brutalité avec laquelle la Russie s’est emparée de certains territoires du pays souverain.

Voilà que depuis l’élection du président américain, Donald Trump, en novembre que toute certitude semble s’évaporer alors que celui-ci répète à qui veut bien l’entendre que l’Ukraine est à blâmer pour l’invasion russe, rajoutant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky est une sorte de dictateur.

Des déclarations qui font sourciller Olena Kulik. Elle qui a déjà vécu sous un régime autoritaire invite la population occidentale à ne pas prendre ces paroles à la légère :

La coordonnatrice du comité Solidarité Ukraine Baie-des-Chaleurs, Josée Kaltenback, estime qu’une dizaine d’Ukrainiens ont élu domicile en Gaspésie depuis le déclenchement de la guerre. Elle ajoute que le comité est prêt à recevoir une nouvelle famille si l’occasion se présente, malgré la fin des permis spéciaux octroyés par le gouvernement canadien au début de l’offensive russe :

Olena Kulik espère que cette guerre ne sombrera pas dans l’oubli et que les gens vont continuer de supporter l’Ukraine