Au tour de la poursuite de questionner Patrice Jolicoeur

Le procès de Patrice Jolicoeur s’est conclu hier avec 3 heures de contre-interrogatoire par la poursuite.

          L’homme de 60 ans de Carleton est accusé d’avoir eu des contacts sexuels avec une mineure.  La cause a été entendue sur 2 jours au palais de justice de New Carlisle devant la juge Janick Poirier.

Les faits reprochés se seraient produits en Gaspésie au milieu des années 2000.

          Mercredi, le procureur à la Direction des poursuites criminelles et pénales, Maxime Rocheville-Paradis, a comparé les versions de Patrice Jolicoeur lors de son arrestation et de son témoignage à la cour mardi.

          L’avocat s’est attardé sur des discordances chronologiques entre les réponses que l’accusé a fournies mardi lorsqu’il a été questionné par son avocat, et celles qu’il a données aux policiers le jour de son arrestation, à Québec le 11 mai 2023.  En appui, l’avocat de la poursuite a présenté des extraits de la vidéo enregistrée au poste de police. 

L’accusé a nié plusieurs événements et plusieurs types de contacts allégués par la plaignante.  Il a toutefois précisé s’être placé 12 fois en situation inappropriée.  Il a mentionné qu’il se sentait alors à la fois mal, et bien.  Il a qualifié ses gestes de «micro-agressions» à un moment de son contre-interrogatoire, tout en notant que cela n’enlève pas la gravité de ce qu’il a fait.  Selon la poursuite, la plaignante avait entre 12 et 15 ans à l’époque des contacts.

Patrice Jolicoeur a donné plus de détails, hier, sur le dernier événement allégué par la plaignante.  Il a raconté qu’elle est apparue en surprise, qu’une montée d’excitation s’est produite, puis confirme que des rapprochements ont eu lieu dans un lit avant que soudainement, une lumière s’allume et que le tout prenne fin.

          Patrice Jolicoeur est préposé aux bénéficiaires, mais sans emploi à l’heure actuelle.

          Puisqu’il a admis certains faits, Patrice Jolicoeur sera déclaré coupable au moins sur une partie des chefs pesant contre lui.  Le jugement sera prononcé le 27 mai.