Les relations demeurent solides, malgré tout

Une partie des inquiétudes s’est dissipée mercredi soir dans le secteur du bois d’œuvre.

Le bois d’œuvre canadien ne sera pas touché par l’ajout de tarifs douaniers par le gouvernement américain.  Le président Donald Trump menaçait l’industrie d’ajouter 25 % à la frontière.

Chez Groupe Lebel, qui est propriétaire de l’usine de sciage de Nouvelle, le directeur Croissance et Innovation, Pierre-Olivier Morency, indique qu’au cours des dernières semaines, l’incompréhension était tout autant palpable à l’interne que du côté des clients américains.

Les échanges sont restés courtois et les relations d’affaires des deux côtés de la frontière demeurent solides :

Comme l’industrie du bois d’œuvre dépend de la force du marché de la construction, l’état de l’économie sera observé de près, l’objectif étant de maintenir et accroître les ventes.  La prudence est de mise, note Pierre-Olivier Morency :

Par ailleurs, l’impact de l’imposition de tarifs douaniers sur les produits européens, notamment sur ceux de l’Allemagne, qui entrent aux États-Unis pourrait donner du souffle au bois canadien :

Le directeur Croissance et Innovation soutient que le Groupe Lebel demeure satisfait des rendements de son complexe de Nouvelle, acquis en avril 2021.