Débouchés pour les produits marins québécois: l’Ontario vue comme solution

Les industriels de la pêche doivent se tourner davantage vers le marché canadien pour limiter les impacts de la guerre tarifaire.

L’industrie de la pêche est aux abois depuis l’évocation des tarifs de 25% à la frontière sud.  Diane Lebouthillier a suggéré, peu de temps avant de perdre son poste de ministre des Pêches, que le marché canadien pouvait être davantage exploité.

Le directeur adjoint à l’Institut de recherche en économie contemporaine, François L’Italien partage ce point de vue.  Il trouve insensé que le Canada importe à peu près la même quantité de produits de la mer que ses exportations.

Une chaîne d’approvisionnement concentrée est fragile aux perturbations économiques ou sanitaires.  Il faut continuer d’exporter, mais le marché intérieur représente un potentiel de développement :

À court terme, François L’Italien explique qu’il faut se tourner, dans un premier temps, vers l’Ontario :

L’économiste rappelle qu’il est possible de développer de nouveaux marchés au Canada :

En plus de la guerre tarifaire, le modèle extractif en vigueur a déjà démontré qu’il n’est plus viable avec l’effondrement des stocks de plusieurs espèces, dont la plus célèbre la morue.  Il faut pêcher moins, mais pêcher mieux, conclut François L’Italien.