Collaboration CFIM
Le budget provincial présenté mardi par le gouvernement Legault est marqué par un déficit quatre fois plus élevé que ce qui était initialement projeté et peu de mesures spécifiques pour les citoyens et les entreprises.
Selon l’associé en fiscalité chez Raymond Chabot Grant Thornton Gino Gosselin, les négociations dans le secteur public combinées à la stagnation des revenus de l’État ont favorisé l’augmentation de la dette.
Ce dernier déplore l’absence de mesures pour pallier la pénurie de main-d’œuvre et favoriser le transfert d’entreprises, soulignant toutefois l’importance des investissements en santé et en éducation, de même que pour la mobilité régionale.
Ces sommes pourraient toutefois être insuffisantes, précise-t-il.
L’Union des municipalités du Québec de même que la Fédération québécoise des municipalités ont tour à tour décrié le plus récent budget.
Il en va de même pour le Réseau québécois des OSBL d’habitation, la Coalition pour la dignité des ainés et les organismes communautaires œuvrant en santé et en services sociaux.
Selon Gino Gosselin, le gouvernement faisait face à des choix difficiles dans un contexte financier morose, ce qui a eu pour effet de décevoir plusieurs groupes de la société civile :
